[Infos, résultats & réactions]Coupe de l'UEFA

Bientot les 16 émes de finales...

Il faut que les francais restent en course!!!!!!!!!!!!!!!
Moi je suis pour le Bayern Munich!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ils sont favoris pour moi!!!!!!

Les Girondins de Bordeaux peuvent s'en vouloir. Battus 2 buts à 1 par Anderlecht, il y a deux semaines, les joueurs de Laurent Blanc se sont montrés incapables de remonter ce handicap lors de leur seizième de finale retour. Tenus en échec (1-1), ils ont même terminé la rencontre à neuf.

BORDEAUX - ANDERLECHT : 1-1

Grosse désillusion pour les Girondins de Bordeaux, éliminés dès les seizièmes de finale de la Coupe de l'UEFA par Anderlecht. Battus dans les ultimes secondes du temps additionnel à Bruxelles, il y a quinze jours (1-2), les joueurs de Laurent Blanc n'ont pu faire mieux que match nul (1-1) à Chaban-Delmas jeudi. Ni la perspective d'affronter le Bayern Munich en huitième, ni celle de prendre leur revanche sur un club qui avait fêté de manière excessive sa victoire lors du match aller n'auront été des sources de motivation suffisantes pour permettre à David Bellion et ses équipiers de poursuivre leur campagne européenne.

Ce résultat peut paraître étonnant au vu de la dernière prestation des Girondins à Monaco (6-0) dimanche. Il l'est beaucoup moins dans la mesure où Laurent Blanc s'est entêté à aligner une formation bis, malgré l'enjeu lié à cette rencontre. Sans Micoud, ni Cavenaghi, laissés sur le banc, les Bordelais ont pourtant semblé prendre le match par le bon bout grâce notamment à quelques percées d'Obertan. Mais si la qualité de dribble du jeune bachelier est incontestable, sa maladresse devant le but a de nouveau constitué un handicap de taille pour sa formation (44e, 48e). D'autant qu'à ce moment-là de la partie, elle était menée 1 à 0, après un but contre le cours du jeu de Chatelle (33e).

Bordeaux termine à neuf

Contre toute attente, cette ouverture du score n'a pas provoqué de réaction immédiate côté girondin. Au contraire ! Hormis une tête de Chamakh non cadrée (37e), l'actuel dauphin de Lyon en L1 a continué de buter sur le bloc défensif des troupes d'Ariel Jacobs. Il est même passé tout près du K.-O. sur une nouvelle tentative de Chatelle (42e), puis sur une frappe puissante de Mbo M'Penza (68e). Mais comme souvent depuis le début de la saison, Ramé permettait aux siens de continuer à y croire. Une conviction qui allait encore s'accentuer après le neuvième but en 2008 de Cavenaghi (70e), tout juste entré en jeu.

Celui-ci s'avérerait finalement inutile, en raison notamment d'un arbitrage très sévère à l'encontre des Girondins. A peine deux minutes après cette égalisation, M. Dereli expulsait Trémoulinas (72e) pour une faute sur Gillet. Si ce carton rouge était mérité, celui infligé à Chalmé pour deux avertissements successifs fut nettement plus discutable (88e). Tout comme le jaune adressé à Wendel (82e). Réduits à dix, puis neuf, Bordeaux ne reviendrait plus dans le match, malgré un dernier coup-franc intéressant gâché par Ducasse (86e). Peut-être un mal pour un bien. La bande à Bellion n'a plus besoin de se disperser et va désormais pouvoir se consacrer entièrement à son objectif majeur : le Championnat.

LA DECLA : Ulrich Ramé (gardien et capitaine de Bordeaux)

C'est la Coupe d'Europe qui s'achève. Maintenant, on n'a pas à rougir de notre prestation, on a mis le coeur, l'envie. Il faut être réaliste, on n'a pas été très dangereux offensivement, on a pêché, ils étaient bien en place derrière. Le reste est anecdotique. On a joué en essayant de mettre du rythme, il y a eu des périodes fastes en terme de jeu. On a souvent loupé la dernière passe. Le groupe, ce soir, était relativement expérimenté, cela prouve que pour aller plus haut en Coupe d'Europe, il faut avoir plus d'arguments. On a montré que l'on pouvait répondre physiquement à une équipe expérimentée, habituée à ce genre de luttes dans leur championnat.

Malgré sa défaite sur le terrain du Spartak Moscou (2-0), Marseille s'est qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de l'UEFA. Les hommes d'Eric Gerets, qui avaient dominé la formation russe au match aller (3-0), affronteront un autre club russe, le Zénith Saint-Petersbourg.

SPARTAK MOSCOU - MARSEILLE : 2-0
Buts : Pavlenko (40e), Pavluchenko (86e).

Une défaite sans incidence, mais une défaite quand même. Battu à Moscou par le Spartak (0-2), l'Olympique de Marseille s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA à la faveur de sa large victoire acquise au match aller (3-0). Mais il pourra longtemps regretter son manque de réalisme offensif. Car si les Russes ont inscrit un but à chaque mi-temps, par Pavlenko (40e), puis Pavlyuchenko (86e), ce sont bien les Phocéens qui se sont montrés les plus dangereux. Les montants de Pletikosa ne diront pas le contraire.

En dehors de ces problèmes d'efficacité, l'OM n'a pourtant pas grand chose à se reprocher. Ses joueurs ont montré beaucoup d'envie et ne se sont pas contentés de gérer leur avance. Preuve de l'ambition marseillaise, l'équipe alignée par Eric Gerets était sensiblement la même que celle qui avait battu dimanche le Paris-SG (2-1). Avec Niang, Nasri Cissé et Valbuena, mais sans Benoît Cheyrou, victime d'une entorse à une cheville, et remplacé par Charles Kaboré. L'ancien joueur de Libourne n'a cependant pas fait long feu sur la pelouse du Luzhniki Stadium, puisqu'une blessure au genou l'a contraint à quitter ses partenaires prématurément (8e).

Les poteaux de Valbuena et Cissé

Paradoxalement, c'est suite à ce coup du sort que Valbuena et ses équipiers ont appuyé sur l'accélérateur. Réaction d'orgueil probablement. "Petit vélo" trouvait d'abord le poteau de Pletikosa (9e), avant que Cissé ne lui emboîte le pas à la demi-heure de jeu (34e). Entre les deux, seule une longue percée de Welliton était venue inquiéter Mandanda, une nouvelle fois impeccable ce soir. L'ancien portier du Havre ne put rien, en revanche, sur l'ouverture du score à bout portant de Pavlenko (40e), juste avant la mi-temps. Un but contre le cours du jeu, qui a eu le mérite de redonner espoir aux joueurs de Cherchesov.

Mais, tandis que l'OM continuait de vendanger ses occasions, en tirant à peu près partout, sauf dans le but de Pletikosa, les Russes butaient, de leur côté, sur le bloc défensif phocéen. Il fallait finalement attendre les dernières minutes pour voir enfin Pavlyuchenko doubler la mise pour ses équipiers (86e). Trop tard. L'Olympique de Marseille a peut être concédé sa première défaite en huit rencontres, mais il s'est offert le droit d'affronter le Zenith St-Petersbourg en huitièmes. C'est bien là l'essentiel.

LA DECLA : Eric Gerets (entraîneur de Marseille)

"C'est incroyable que l'on perde ce match car la première demi-heure était tout à fait pour nous. Ensuite, on a perdu le contrôle, on ne revenait plus de nos positions offensives. Nous avons pris un but bête. C'est un drôle de match, aux airs de match amical et facile et, finalement, tu le perds 2 à 0. Certes il y a la qualification mais je n'aime pas perdre 2 à 0."