Cyclisme

Bon on va qd même pas parler du TDF tout le temps non?

QUe pensez vous de ANdy Schleck révélation du Giro?

Sur la lancée de son bon Tour de Suisse, Stijn Devolder (Discovery) a été sacré champion de Belgique dimanche, devant Tom Boonen. En Suisse, Beat Zberg, 36 ans, a privé Fabian Cancellara du doublé. Joaquin Rodriguez (Caisse d'Epargne) l'emporte en Espagne.

BELGIQUE: Devolder devant Boonen

Stijn Devolder (Discovery Channel) s'est imposé en solitaire à Renaix, en devanaçant d'une quinzaine de secondes Tom Boonen (Quick Step) et Philippe Gilbert (Française des Jeux). Devolder, 27 ans et récent 3e du Tour de Suisse, s'est montré le plus fort au sommet de la dernière ascension de l'Hotondberg, principale difficulté du parcours, s'échappant à dix kilomètres du but d'un groupe d'une vingtaine de coureurs qui avaient entamé groupés le dernier des 16 tours du circuit renaisien. Le successeur de Niko Eeckhout a ainsi décroché le 7e succès de sa carrière. Il ne prendra pas le départ du prochain Tour de France, donnant la préférence au Tour d'Espagne.

ESPAGNE: Rodriguez: Merci Valverde !

Joaquin Rodriguez (Caisse d'Epargne) s'est imposé à Cuenca, devant son leader habituel Alejandro Valverde. Le coureur catalan, qui est âgé de 28 ans, a attaqué dans la dernière ascension de la course pour devancer de quelques secondes son chef de file. "Je veux remercier tous mes coéquipiers et en particulier Alejandro Valverde, lequel s'est comporté en véritable champion" , a déclaré Rodriguez, vainqueur en avril dernier de la Clasica Primavera à Amorebieta. Pour sa part, Oscar Pereiro, de la même équipe, s'est montré très actif tout au long de la journée.

ALLEMAGNE: T-Mobile encore bredouille

Pour la troisième fois consécutive, le Championnat d'Allemagne échappe à T-Mobile, après 12 ans de domination ininterrompue, de 1993 à 2004. C'est Gerolsteiner qui a raflé la mise dimanche à Wiesbaden, grâce à Fabian Wegmann. Ce dernier s'est imposé au sprint face à Patrik Sinkewitz (T-Mobile). Les deux hommes s'étaient échappés à un peu plus de 40 kilomètres de l'arrivée. A 27 ans, Wegmann s'offre une des plus belles victoires de sa carrière. Il sera au départ du Tour la semaine prochaine.

PAYS-BAS: La plus belle de Mourenhout

Koos Mourenhout (Rabobank) est devenu champion des Pays-Bas de cyclisme sur route dimanche à Maastricht où il s'est imposé devant Sebastien Langeveld et Maarten den Bakker. Mourenhout s'est imposé en solitaire après s'être extrait d'un groupe d'attaquants dans le dernier tour de circuit. "Aujourd'hui, c'était Rabobank contre les autres. Nous étions l'équipe à battre mais nous avons manoeuvré à la perfection", se félicitait Mourenhout. "J'avais toujours été placé mais jamais gagnant au championnat national. Je réalise enfin un rêve", poursuivait-il. Mourenhout, 34 ans, capitaine de route de Rabobank, remporte avec le titre national le plus beau succès de sa carrière.

SUISSE: Zberg, huit ans après

Beat Zberg (Gerolsteiner) a remporté son deuxième titre national en Suisse dimanche à Brugg. Fabian Cancellara, deuxième, manque de peu le doublé après sa victoire dans le contre-la-montre, jeudi. David Loosli a pris la troisième place. Les trois coureurs se sont échappés lors de la 2e des 12e boucles du parcours sans jamais être rattrapés par le peloton. En fin de course, Zberg s'est ensuite imposé en solitaire, avec plus de deux minutes d'avance sur ses poursuivants. Il s'adjuge à 36 ans son deuxième titre de champion de Suisse, après celui du contre-la-montre décroché en 1998.

Impérial et sans rival, Christophe Moreau (AG2R) a survolé la course dimanche à Aurillac pour s'offrir son premier titre de champion de France, à 36 ans. Le Belfortain confirme sa forme exceptionnelle à une semaine du Tour. Il devance Pierrick Fédrigo (Bouygues) et Patrice Halgand (Crédit Agricole).

Christophe Moreau avait les jambes, la tête, l'équipe, et surtout le coeur: il a remporté dimanche en homme fort le championnat de France sur route à Aurillac, avec deux minutes d'avance sur ses dauphins Pierrick Fédrigo et Patrice Halgand. A 36 ans, le coureur d'AG2R enfile la première tunique tricolore de sa carrière, après treize ans de professionnalisme, et n'a pas caché à l'arrivée l'étendue de son émotion. "Je n'ai pas assez de superlatifs", a-t-il dit, "à trois kilomètres de l'arrivée, la Marseillaise a commencé à raisonner dans ma tête. J'avais toujours rêvé de pleurer sur la Marseillaise en remportant ce titre ".

C'est désormais chose faite, l'ancien maillot jaune du Tour de France et double vainqueur du Dauphiné a versé des larmes de bonheur à l'arrivée, et a porté sur le podium sa petite fille Margaux, âgée de deux mois. "J'avais rencontré ma femme lorsqu'elle m'avait remis le maillot jaune du Tour à Dunkerque, cette fois, pour ce maillot tricolore, j'ai ma fille dans les bras, quand je serai grand-père, ce seront de grands moments qui resteront".

40 kilomètres en solo

Moreau s'est imposé en puissance sur l'exigeant circuit d'Aurillac, tracé dans les monts du Cantal, avec notamment deux difficultés brèves mais à fort pourcentage. Après une première partie de course sans grand relief, le peloton a soudain explosé vers la mi-course, au 8e tour. Après plusieurs attaques désordonnées, un groupe d'une quinzaine d'hommes s'est formé à l'avant. Tous les favoris étaient là, mais Moreau sentait depuis le matin qu'il avait les jambes... et quatre équipiers avec lui.

Et c'est lui, sans attendre, qui a lancé l'assaut décisif. Pierrick Fédrigo, l'ancien champion de France, a sauté dans sa roue. Patrice Halgand les a rapidement rejoint. Avec ces trois costauds-là devant, l'écart s'est creusé peu à peu. Ni Chavanel, ni Casar, marqués de près par les coéquipiers de Moreau très présents dans le groupe de tête, n'ont réussi à revenir. A 40 kilomètres de l'arrivée, dans l'une des deux difficultés du jour, Moreau a senti que son heure était arrivée: "Sur l'ascension en début de circuit, j'ai tenté ma chance sans même vraiment attaquer, juste en accélérant. J'ai vu que les autres étaient prêts du point de rupture, et je savais qu'avec ma condition, je pouvais aller au bout ". Ce qui fut fait.

"Le public m'a porté"

Derrière, Fédrigo victime de maux de ventre, et Halgand, avaient laissé toutes leurs forces dans la bataille. "On s'est entendus pour finir ensemble et prendre les deuxième et troisième places, avec les forces qui nous restaient, a témoigné Fédrigo. Moreau s'est envolé vers le titre et nous ne pouvions rien faire ". Halgand, finalement battu au sprint par Fédrigo, confirme cette analyse: "Aujourd'hui, on a fini au courage, mais Christophe était le plus fort ".

Evidemment, la récente victoire dans le Dauphiné plus ce maillot tricolore vont donner à Moreau des responsabilités particulières sur le Tour de France, dont le départ sera donné samedi de Londres. "Dans le final, j'en avais des frissons, le public m'a porté", assurait d'ailleurs le vainqueur du jour, qui refuse toutefois de se fixer des objectifs trop précis sur le Tour. "Je verrai à Tignes, à la fin de la première semaine, s'il est plus judicieux de viser le classement général ou de viser une victoire d'étape en montagne", confiait-il après l'arrivée dimanche.

Christophe Moreau a rêvé toutre sa carrière du maillot de champion de France. A 36 ans, le leader de l'équipe AG2R touche enfin au but. Il se tourne mainenant vers le Tour de France, au cours duquel il entend bien faire honneur à sa tunique tricolore.

Christophe Moreau, comment avez-vous construit cette victoire?

C.M: J'avais de bonnes jambes, je le sentais bien, il me fallait juste être patient. Sur un parcours difficile comme celui-là, on ne pouvait pas tricher. Se mettre à l'abri d'un homme fort n'est pas suffisant sur ces pourcentages. Lorsqu'on s'est retrouvés à trois en tête (avec Fedrigo et Halgand, ndlr), j'ai trouvé que la collaboration des deux autres était un peu molle. Sur une des ascensions, à deux tours de la fin, j'ai tenté de partir en accélérant, sans vraiment attaquer, j'ai vu que les autres étaient prêts du point de rupture, et je savais qu'avec ma condition, je pouvais aller au bout.

Vous semblez particulièrement heureux de cette victoire...

C.M: C'est un grand bonheur, un très grand jour, j'ai toujours rêvé de porter ce maillot tricolore, et je n'avais jamais eu cette chance, ni en amateur ni en treize ans de professionnalisme. J'avais presque perdu la motivation. Mais aujourd'hui, grâce à un bon travail d'équipe, à ma maturité et à mon expérience, j'ai réussi. C'est fabuleux, les superlatifs ne sont plus assez grands, et en plus, en arrivant détaché avec beaucoup d'avance, on en profite, on réalise, c'est mieux qu'un sprint qui se joue à deux centimètres. La Marseillaise a commencé à résonner dans ma tête à trois kilomètres de l'arrivée, au sommet de la dernière difficulté.

A 36 ans, est-ce que la suite de votre carrière va se trouver relancée par ce titre?

C.M: Je vais encore courir deux ans, probablement. C'est mon dernier contrat et je ne prolongerai pas, c'est sûr. Alors autant que ce soit une belle fin. Mes qualités étaient connues depuis longtemps mais aujourd'hui je prends de plus en plus confiance en moi. J'ai une bonne paire de jambes, et peut-être que je n'ai pas su l'utiliser suffisamment par le passé.

Ce maillot, c'est une source de motivation supplémentaire pour le Tour?

C.M: Peut-être qu'avec ce maillot tricolore je serai plus surveillé sur le Tour de France, mais depuis ma victoire dans le Dauphiné je sais que je serai marqué, et même si ça doit être un peu plus difficile, il y a trop de fierté, trop d'honneur derrière ce maillot. Je dois lui faire honneur.

C'est finalement Cédric Hervé qui décroche la neuvième place chez Agritubel pour participer au Tour de France. Mikel Gaztañaga, pourtant très performant cette année, ne fera pas parti de l'aventure. L'équipe, dirigée par Denis Leproux, aura à sa tête le grimpeur espagnol Juan Miguel Mercado. Voici la composition de l'équipe :

Freddy Bichot (FRA), Moïse Duenas (ESP), Romain Feillu (FRA), Eduardo Gonzalo (ESP), Cédric Hervé (FRA), Nicolas Jalabert (FRA), Juan Miguel Mercado (ESP), Benoît Salmon (FRA), Nicolas Vogondy (FRA).

Le nouveau champion de France Christophe Moreau se donne encore deux années comme coureur cycliste professionnel. Moreau, âgé de 36 ans, arpentera donc les routes jusqu'en 2008.



Très mauvaise nouvelle pour le Crédit Agricole en vue du Tour de France puisque son leader Pietro Caucchioli ne participera pas à la Grande Boucle cette année. Officiellement, il serait insuffisamment remis de problèmes de santé. L'équipe Crédit Agricole sera composée des coureurs suivant :

Thor Hushovd (Nor)
William Bonnet (Fra)
Alexandre Botcharov (Rus)
Anthony Charteau (Fra)
Julian Dean (NZl)
Dmitriy Fofonov (Kaz)
Patrice Halgand (Fra)
Sébastien Hinault (Fra)
Christophe Le Mevel (Fra)

Réserve : Lazslo Bodrogi (Hon)

Sixième du Tour de France 2003, Iban Mayo (Saunier Duval) semble avoir fait une croix sur ses ambitions au classement général cette année. Lors d'une interview dans 'elcorreodigital', le Basque a affirmé que son objectif sur la grande boucle est de remporter une étape comme il l'a fait sur le giro "il faut attendre et profiter d'un bon jour. Dans le giro, j'aurais peut-être pu rester dans les quinze premiers du classement général mais il est plus important en fin de compte de s'imposer dans une étape' a déclaré Mayo

Il compte à son palmarès une étape du Tour de France. Pas n'importe laquelle. C'était à l'Alpe d'Huez en 2003.

La formation dirigée par José Miguel Echevarri aura fière allure sur le Tour avec comme principal leader Alejandro Valverde. Mais elle aura aussi en ses rangs deux autres talentueux coureurs qui pourraient prétendre à une place dans le top 10: Vladimir Karpets, vainqueur du récent Tour de Suisse, et Oscar Pereiro Sio.

Ce trio pourrait susciter la crainte de quelques favoris car, dans une autre équipe, les deux derniers cités feraient figure de leaders alors que le vainqueur du Pro Tour 2006 est tout simplement un des grands favoris du Tour.


En plus de ces trois coureurs, la Caisse d’Epargne pourra compter sur David Arroyo (10ème du Giro), Luis Leon Sanchez, Xabier Zandio, Francisco Perez Sanchez en montagne et sur de bon rouleurs tels José Vicente Garcia Acosta et Florent Brard.
Cette équipe a l’étoffe pour prétendre à la victoire finale avec un incroyable leader et des solides équipiers aussi bien en haute et en moyenne montagne ainsi qu’en plaine.


En plus, la formation espagnole possède un excellent maestro dans la voiture suiveuse: Eusebio Unzue. L’Espagnol a prouvé par le passé qu’il savait diriger son équipe et la porter vers la plus haute marche du podium ( 5 Tours de France et 2 Tours d’Italie).

Les formations Astana et Discovery Channel considérées comme les équipes les mieux armées auront de la concurrence avec la Caisse d’Epargne. Cette équipe pourrait-elle mettre sur pied le début du Règne Valverde après celui d’un certain Miguel Indurain?

Le Hollandais Karsten Kroon a déclaré qu'il refusait pour l'instant de signer la charte de l'UCI "Je pense qu'aucun coureur ne signera avec plaisir cette charte mais ils sont sous pression. Tout étudiant en droit rigolerait de cette charte. C'est ridicule de devoir rentrer un an de salaire en cas de contrôle positif. Je paye des taxes, j'ai une pharmacie et une famille. Si je dois payer un an de salaire, je suis en faillite. De plus, je serais suspendu deux ans, ce qui signifierait la fin de la carrière."

Beaucoup considèrent Vinokourov comme le favori du Tour de France. C'est aussi l'avis de Johan Bruyneel "Je considère Alexander Vinokourov comme le grand favori et Astana est suffisamment fort pour le soutenir. Ce sera comme du temps de Lance Armstrong. Tout le monde va l'observer et le suivre dans l'espoir qu'il connaisse un moment de faiblesse mais je pense que la différence avec le reste est plus petite que du temps de Armstrong. Vinokourov est un coureur très offensif qui attaque quand les autres ne s'y attendent pas. C'est cependant la première fois qu'il va devoir supporter le rôle de favori" a déclaré le patron de Discovery Channel.

Un des principaux autres favoris se trouve dans la même équipe de Vinokourov, il s'agit de Klöden.

Le tour de France c'est le tour de France pas le tour d'Angleterre!!!
Je comprends pas pourquoi il est fait en Angleterre!!!
Bref,il n'y a pas que le foot,d'ailleurs le cyclisme j'en fait toutes les semaines.
Dans ce tour"franco-anglais",j'espere qu'un des cyclistes de "l'ecurie"T-Mobile l'emportera.

Donc aller Sinkewitz ou Wegmann!!!

Cavendish qui est un des favoris aujourdhui malgré des chutes les 2 derniers jours.
Ladagnous et Vogondy en tête pour cette étape, la plus longue du Tour

cobalt a écrit:

Le tour de France c'est le tour de France pas le tour d'Angleterre!!!
Je comprends pas pourquoi il est fait en Angleterre!!!
Bref,il n'y a pas que le foot,d'ailleurs le cyclisme j'en fait toutes les semaines.
Dans ce tour"franco-anglais",j'espere qu'un des cyclistes de "l'ecurie"T-Mobile l'emportera.

Donc aller Sinkewitz ou Wegmann!!!

Sinke controlé positif...